San Fernando, Berceau du Constitutionalisme Moderne, joua un rôle important pendant la Guerre d’Indépendance, concrètement en 1810. La ville qui s’appelait alors Ville de l’Ile Royale de Leon et sa voisine Cadix étaient les seuls territoires libres de l’envahisseur français.
San Fernando abrita alors le Gouvernement de la Nation, et ici furent organisées les premières Cours Constituantes de notre histoire contemporaine. Le rôle que représente notre ville durant la guerre d’Indépendance fut d’une importance vitale dans le développement des évènements qui ont donné lieu à la Géophysique.
Ce circuit nous permet de visiter ces lieux emblématiques où se passèrent ces évènements et d’autres de grande importance pour l’avenir de l’Espagne.
Dans ce bâtiment de la Villa de la Real Isla de León, le matin du 24 septembre 1810, les députés des Cortes générales et extraordinaires se sont réunis pour la première fois.
À neuf heures du matin, tous les députés (propriétaires et substituts) se sont rendus et réunis dans la salle capitulaire des Casas Consistoriales, convertie en Palais Royal de la Régence, où ils se sont mis d’accord sur la formule du serment à prêter au cours de la même cérémonie votive du Saint-Esprit dans l’Iglesia Mayor.
Après l’acte formel précédent, ils se sont tous rendus en procession à l’église principale, où une messe a été célébrée « implorant la Grâce divine d’éclairer leurs esprits dans leurs délibérations et leurs accords ».
Une fois la séance terminée, les participants ont prononcé le serment approuvé peu avant. Ce moment a été immortalisé par le peintre Casado de Alisal, dans un tableau qui est actuellement conservé au Congrès des députés (Madrid).
Ensuite, la suite, composée des députés des membres du Conseil de régence, se rend au Teatro Cómico, premier siège de la Souveraineté nationale.
Le Teatro Cómico de la Isla, qui devait être adapté aux besoins de l’époque, a été désigné comme le lieu le plus approprié pour tenir les sessions des Cortes. Jusqu’au 20 février 1811, les Cortès restent à leur siège et se déplacent à Cadix en raison d’une épidémie de fièvre jaune.
Par la suite, il a été décidé que ce lieu serait rebaptisé Teatro de Las Cortes, et il a été déclaré monument historico-artistique le 19 mars 1935.
Le 17 juillet 2001, S.M. Juan Carlos Ier lui a accordé le titre de Royal en reconnaissance de ses valeurs historiques et constitutionnelles.
Il a été fondé en 1760 dans la Calle Real par six religieuses appartenant à la congrégation fondée par Sainte Jeanne de Lestonac.
Pendant la guerre d’indépendance, ce lieu abritait la Régence du Royaume, de sorte que de 1810 à 1812, les religieuses ont été contraintes de quitter la maison.
Le majestueux bâtiment du XVIIIe siècle présente d’importantes moulures baroques, une belle chapelle rectangulaire avec d’excellents retables et d’élégantes images au symbolisme éducatif.
Aujourd’hui encore, c’est un centre éducatif qui, établi dans notre ville en 1760, s’est consacré à cette œuvre depuis lors jusqu’à nos jours, avec la parenthèse de la guerre d’indépendance.
Une fois de plus, la fièvre jaune réapparaît à Cadix et les Cortès se déplacent à nouveau vers l’île de León. En l’absence d’un accord économique avec le propriétaire du Teatro Cómico pour y reprendre les séances, ils ont décidé de se réunir dans l’Iglesia del Carmen, où les réunions devaient avoir lieu le soir, une fois les offices terminés.
Au cours de l’une de ces sessions (celle du 27 novembre 1813) et avant de repartir pour Madrid, les Cortes accordent à la ville le nom de San Fernando en l’honneur de Ferdinand VII et le titre de « Ville » en reconnaissance de son comportement courageux pendant la guerre d’indépendance.
Il s’agit d’un ensemble défensif qui fut construit à la fin du XVIème siècle pour la défense de Cadix par la terre. Son élément le plus important est le pont même, construit sur un aqueduc romain avec différentes batteries défensives.
Ce site historique a été déclaré Bien d’Intérêt Culturel par Décret en 1949.
San Fernando, berceau du Parlementarisme
José Monje Cruz, Camarón de la Isla, est le personnage qui représente le mieux la ville de San Fernando au niveau international. C’est pourquoi, pour préserver l’honneur de la légende mondiale du flamenco, un parcours a été conçu dans sa ville natale, qui montre où il est né et a grandi dans ses premières années.
Le Méridien Culturel se fond dans l’histoire singulière de la ville de San Fernando, qui inclut l’histoire militaire de l’Espagne, l’histoire constitutionnelle, l’histoire du plus grand chanteur de flamenco, l’histoire de la navigation, et l’histoire de l’astronomie.
L’île de León est née au XVIIIe siècle grâce aux marchands qui y ont investi leurs bénéfices du commerce avec les Indes et à la centralisation des installations modernes de la Marine dans la région, tant pour sa situation géographique privilégiée que pour ses activités traditionnelles de réparation et d’approvisionnement des navires.
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